Scoop – Allen Frances – Why the DSM Kept Gender Identity Disorder
- La Petite Sirène
- Apr 25
- 2 min read
Shocking Episode:
Allen Frances, the author of the DSM-IV, revealed to Stella O’Malley and Mia Hughes that he had wanted to remove the diagnosis of “Gender Identity Disorder” — comparing it to homosexuality — but ultimately kept it under pressure from trans groups who feared losing access to medical care.
Original tweet:
Mia Hughes (@_CryMiaRiver) and I chat to Dr Allen Frances (@AllenFrancesMD), who reveals that he wanted to remove Gender Identity Disorder from the DSM-IV entirely, comparing it to homosexuality. But in the end he decided to keep it - not because he believed in the diagnosis, but because trans groups feared they would lose access to medical services without it.
Allen J. Frances is an American psychiatrist and Professor Emeritus of Psychiatry at Duke University in the USA. He is the author of DSM IV - clinical cases: a clinical guide to differential diagnosis, co-authored with Michael First, Harold Pincus and Ruth Ross in 1997, and Are we all mentally ill? Le normal et le pathologique published in 2013.
Transcription et traduction de l'extrait de vidéo
C’est compliqué. Paul est un héros pour moi, et un ami.
Et je me suis toujours senti coupable de ne pas avoir combattu plus fermement le trouble de la personnalité multiple dans les années 90.
J’ai aidé à freiner l’enthousiasme autour du trouble de la personnalité multiple dans le DSM-IV.
Cela représente donc le point de vue contraire. Mais j’aurais dû être en première ligne.
Et je ne l’ai pas été. Je pense que je craignais que mon rôle soit compromis si je devenais trop une figure publique.
Et ce qu’il a fait était héroïque et absolument juste.
Je pense que nous sommes tous les deux d’accord, en partie, sur les questions de genre,
mais je pense qu’il est plus radical que moi.
Pour clarifier : tout d’abord, je voulais retirer complètement le trouble de l’identité de genre du DSM-IV.
— Vous le vouliez ?
Oui.
Et donc, je le considérais comme équivalent à l’homosexualité.
Pourquoi cela devrait-il figurer dans le manuel ?
Nous avons parlé avec des groupes trans et des représentants trans à l’époque.
Et la raison pour laquelle nous l’avons gardé, c’est qu’il y avait un consensus sur ce qui était le mieux pour la communauté.
Une bonne raison. Certaines personnes estimaient qu’il fallait le retirer parce que cela réduirait la stigmatisation — de la même manière que retirer l’homosexualité du DSM avait contribué à réduire la stigmatisation des comportements homosexuels en 1972, lorsqu’elle a été retirée du DSM-II.
Et j’ai pensé que c’était très important.
Cependant, certaines personnes dans la communauté étaient très inquiètes des conséquences pratiques.
Le fait que le diagnostic figure dans le manuel ouvrait l’accès à des services.
Sans ce diagnostic dans le manuel, des personnes qui auraient pu recevoir des soins ne pourraient plus en bénéficier.
Et nous l’avons donc gardé principalement à cause de cette partie de la communauté trans
qui craignait les implications pratiques et économiques de son retrait.