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Une nouvelle fuite de la féminité ?

Dernière mise à jour : 18 janv.

L’importance de travailler sur les expériences liées à l’exposition à des contenus pornographiques chez les filles touchées par la dysphorie de genre


Article publié dans la revue Journal of Sex & Marital Therapy, le 25 novembre 2023



Abstract

Parallel to the advent of social media and the easy access to online pornographic content there is a sharp increase in adolescent females expressing gender dysphoria worldwide. This paper argues that treatment of gender dysphoria in female adolescents must include explicit exploration into their use and exchange of pornographic content, as well as possible online or offline contacts with adults. Possible avenues of how pornographic content may increase the shame and fear of becoming a woman include the acquisition of misogynistic sexual scripts based on false assumptions on sexuality including the normalization of the violation of females as pleasurable for them, peer influence among female friendship groups, the susceptibility of our medical systems to “mass hysteria” phenomena, easier access of adults with sexually abusive intentions to youth through social media, sexual abuse and victim blaming on females, as well as the influence of pornography on mentalization capacities. As the influence of pornography on gender dysphoria in girls is understudied, this paper provides questions for qualitative and quantitative research, case studies and history taking. Especially the lack of an adequate other during exposure may aggravate false assumptions on gender roles and gender inequality seen in mainstream pornography. Girls affected by autism might be at higher risk because of their reduced mentalization capacities. Working through experiences associated with pornographic content and sexually abusive experiences may correct false beliefs about gender inequality and therefore might alleviate gender dysphoria.


Résumé :

Parallèlement à l'avènement des médias sociaux et à la facilité d'accès aux contenus pornographiques en ligne, on observe une forte augmentation du nombre d'adolescentes exprimant une dysphorie de genre dans le monde entier. Cet article soutient que le traitement de la dysphorie de genre chez les adolescentes doit inclure une exploration explicite de leur utilisation et de leur échange de contenus pornographiques, ainsi que d'éventuels contacts en ligne ou hors ligne avec des adultes. Parmi les pistes possibles pour expliquer comment les contenus pornographiques peuvent accroître la honte et la peur de devenir une femme, on peut citer l'acquisition de scénarios sexuels misogynes fondés sur de fausses hypothèses en matière de sexualité, notamment la normalisation de la violation des femmes comme étant agréable pour elles, l'influence des pairs au sein des groupes d'amis féminins, la sensibilité de nos systèmes médicaux aux phénomènes d' "hystérie de masse", l'accès plus facile des adultes ayant des intentions d'abus sexuel aux jeunes par le biais des médias sociaux, les abus sexuels et la culpabilisation des victimes chez les femmes, ainsi que l'influence de la pornographie sur les capacités de mentalisation. L'influence de la pornographie sur la dysphorie de genre chez les filles étant peu étudiée, le présent document pose des questions pour la recherche qualitative et quantitative, les études de cas et l'établissement d'un historique. En particulier, l'absence d'une autre personne adéquate pendant l'exposition peut aggraver les fausses hypothèses sur les rôles des sexes et l'inégalité entre les sexes que l'on trouve dans la pornographie grand public. Les filles atteintes d'autisme pourraient être plus exposées en raison de leurs capacités de mentalisation réduites. Le fait de travailler sur les expériences associées aux contenus pornographiques et aux expériences d'abus sexuels peut corriger les fausses croyances sur l'inégalité des sexes et donc atténuer la dysphorie de genre.


On peut télécharger cet article en anglais ici :

Article en français ici (trad. deepl pro)




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