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Congrès international ● 
 28 et 29 juin 2024
Palais du Luxembourg -Paris 

L’enfant au centre des mutations anthropologiques

L’enfant peut-il encore grandir ?

Les 28 et 29 juin, l’Observatoire a organisé un grand congrès international sur le thème :

« L’enfant au centre des mutations anthropologiques 

L'enfant peut-il encore grandir ? »

Ce congrès s'est tenu sous le haut patronage de la Sénatrice Jacqueline Eustache-Brinio, dans la salle Médicis au Palais du Luxembourg à Paris.

Voir ou revoir le congrès ci-dessous

Notre programme en français et en anglais ci-dessous

lieNs pour voir ou revoir le congrès En entier

L’enfant au centre des mutations anthropologiques​

L’enfant peut-il encore grandir ?

Liens pour voir le congrès en français

Links to the conference in English

Découvrir les tables rondes une par une sur notre chaîne Youtube ou sur notre site

Un best-of sera bientôt disponible.

Leçon inaugurale :

médecine et humanisme

Didier Sicard, Professeur émérite de médecine interne à l’Université Paris Cité

Table Ronde 01

Les causes identitaires des mutations anthropologiques

• Orchestré par Leonardo Orlando, Docteur en science politique

Jean-François Braunstein, Professeur émérite de philosophie à l’Université Panthéon-Sorbonne

Nathalie Heinich, sociologue, directrice de recherches émérite CNRS

Jean-Pierre Lebrun, psychiatre, psychanalyste, essayiste, vice président de l’Association Lacanienne Internationale

Jean-Louis Renchon, Professeur émérite de droit de la famille à l’Université de Louvain et à l’Université Saint-Louis de Bruxelles

Table Ronde 02

Pourquoi l’enfant est-il au centre des mutations idéologiques ?

• Orchestré par Karinne Gueniche, psychologue clinicienne, psychanalyste, MCF-HDR à l’Université Paris Cité

Pascal Mallet, Professeur de psychologie du développement à l’Université Paris Nanterre

Isabelle de Mecquenem, Professeur agrégée de philosophie

Pierre-Henri Tavoillot, Maître de conférences en philosophie à la faculté des lettres de Sorbonne Université, président du collège de philosophie

Table Ronde 03

Sciences et idéologies

• Orchestré par Jacques Robert, Professeur émérite de cancérologie à l’Université de Bordeaux

Andreas Bikfalvi, Professeur de biologie cellulaire à l’Université de Bordeaux

Leonardo Orlando, Docteur en science politique

Kathleen Stock, philosophe et féministe

Jean Szlamowicz, Professeur à l’Université de Bourgogne, linguiste et traducteur

Pierre Valentin, essayiste et doctorant en science politique

Table Ronde 04

Quand l’idéologie prend corps

• Orchestré par Dominique Crestinu, endocrino-gynécologue, psychosomaticienne

Anne-Laure Boch, neurochirurgien, praticien hospitalier

• Thierry Delcourt, psychiatre, pédopsychiatre, psychanalyste

Jean-Pierre Winter, psychanalyste et essayiste

Table Ronde 05

Transidentification pubertaire - ASP - Une nouvelle proposition clinique

• Orchestré par Céline Masson, co-directrice de l’ops - professeur des universités en psychologie, upjv

Caroline Eliacheff, co-directrice de l’ops - pédopsychiatre et psychanalyste

Michel Messu, professeur honoraire de sociologie, université de Nantes

Jean-François Solal, pédopsychiatre et psychanalyste

Leçon inaugurale :

La médecine saisie par l’idéologie

Chantal Delsol, philosophe

Table Ronde 06

Europe : les pionniers :

quels changements en 2024 ?

Du Dutch Protocol à l’alerte des médecins dans les services spécialisés

• Orchestré par Beryl Koener, pédopsychiatre

• David Bell, psychiatre, ancien gouverneur du Tavistock & Portman NHS Foundation trust, ancien président de la British Psychoanalytic Society, Angleterre

• Michael Biggs, maître de conférences en sociologie à l’université d’Oxford, Angleterre

• Riittakerttu Kaltiala, professeur de pédopsychiatrie, médecin chef du département de psychiatrie de l’adolescence, université de Tampere et CHU de Tampere, Finlande

• Sven Román, pédopsychiatre, Suède

• Jilles Smids, philosophe et éthicien, chercheur invité au Erasmus Medical Center et chercheur à l’université de Groningen, Pays-Bas

Devenir garçon : le mirage des « transfuges de sexe »

Claude Habib, essayiste, Professeure de littérature honoraire à l’Université Sorbonne Nouvelle

Table Ronde 07

Europe : les pays qui n’ont pas (encore) changé : état des lieux en 2024

• Orchestré par Leonardo Orlando, Docteur en science politique

• Silvia Carrasco, Maître de conférences en anthropologie à l’Université Autonome de Barcelone, Espagne

• José Errasti, Maître de conférences en psychologie, Université d’Oviedo, Espagne

Christian Flavigny, pédopsychiatre, psychanalyste, France

• Beryl Koener, pédopsychiatre, Belgique

• André Leonhardt, psychologue chercheur, service de psychiatrie, psychothérapie et psychosomatique pour enfants et adolescents, Clinique du Tyrol, Autriche

Marino Pérez Alvarez, Professeur de psychologie, Université d’Oviedo, Espagne

Table Ronde 08

Les associations de parents francophones

Présentées par Caroline Eliacheff et Céline Masson avec les représentants d’Ypomoni, France, Rési (Réseau éducation, sexe et identité), Canada et de l’Association pour une Approche Mesurée des Questionnements de Genre - AMQG-AUFG, Suisse

Table Ronde 09

USA - Canada - Australie :

la transidentification des adolescents et le déclenchement rapide de la dysphorie de genre à l’adolescence (ROGD RapidOnset Gender Dysphoria) Etat des lieux : une bataille politique ?

• Orchestré par Beryl Koener, pédopsychiatre et Leonardo Orlando, Docteur en science politique

• Zhenya Abbruzzese, économiste de la santé et cofondatrice de la Society for Evidence-Based Gender Medicine (SEGM), USA

• Roberto D’Angelo, psychiatre et psychanalyste, Président de SEGM, Australie

• Stephen B. Levine, Professeur de psychiatrie, Université Case Western Reserve, School of Medicine Psychiatrist, USA

• Lisa Littman, médecin-chercheur, The Institute for Comprehensive Gender Dysphoria Research, USA

• Samuel Veissière, Professeur associé, département de psychologie, Université du Québec à Montréal (UQAM), Canada

• Ken Zucker, psychologue clinicien pour les enfants, Professeur (Status Only), Department of Psychiatry, Université de Toronto, Canada

LE Programme du congrès

Program

in English

Organized by the Observatoire la Petite Sirène (OPS) with the partnership of the Society for Evidence-Based Gender Medicine (SEGM)

Programme

en français

Organisé par l'Observatoire la Petite Sirène (OPS) en partenariat avec la Society for Evidence-Based Gender Medicine (SEGM).

Le congrès en photos
Photographies réalisées par Nourit Masson-Sékiné © 

Palais du Luxembourg 
15 rue de vaugirard, Paris
Salle medicis

Les 28 et 29 juin 2024 à Paris

« L’enfant au centre des mutations anthropologiques
l'enfant peut-il encore grandir ? »

La primauté donnée à l’individu s’est accomplie au profit des droits et libertés des personnes mais au détriment de l’autorité des institutions qui en étaient les garants.

Toutefois un effet pervers de la dynamique démocratique peut s’observer à travers le statut de l’enfant qui devient une « personne » à part entière, sujet de nouveaux droits, acteur de la société au même titre qu’un adulte. Dans ce contexte, comment l’enfant dont la parole est sacralisée, peut-il encore grandir ?

La consécration de l’enfant comme sujet de droit(s), serait la dernière étape de la « révolution des droits de l’homme » (Gauchet) et du processus d’individualisation et subjectivation qui culmine dans le postulat de liberté attribué à l’être humain dès sa naissance.

Ecouter les enfants est une nécessité, mais répondre positivement à leurs demandes ne risque-t-il pas de les projeter dans un monde angoissant de besoins sans limites ? Le risque alors est d’introduire prématurément l’enfant sur un marché dont profite le système consumériste de l’offre et de la demande indexé à la tyrannie des modes largement véhiculées par les réseaux sociaux.

L’essentialisation des individus est favorisée par de nouvelles directives européennes et internationales qui promeuvent la « société inclusive » fondée sur la reconnaissance des minorités sexuelles, religieuses et culturelles. Il s’agit d’un véritable modèle politique et non d’une nouvelle conception de la société civile.

Une politique des identités s’appuyant sur le principe d’autodétermination instaure un nouveau « despotisme démocratisé » (Dubreuil). L’autorité n’est plus exercée par les institutions mais entravée par des minorités militantes animées par le projet du changement radical de notre société dont l’enfant devient ainsi le paradigme.

Ce projet connaît aussi une mutation en se combinant aux avancées scientifiques de la bio-médecine, médecine elle-même réceptive à l’idéologie identitariste.

Cette médecine rend possible désormais de façonner un corps afin de le conformer à la demande de l’individu en fabriquant de nouveaux diagnostics à spectre large. « Dysphorie de genre » est un de ces diagnostics qui précipite actuellement de nombreux adolescents en détresse pubertaire (encore nommée « gender distress » par les anglo-saxons) et qualifiés d’« enfants trans ». C'est pourquoi, l'OPS a fait une nouvelle proposition clinique nommée ASP - Angoisse de Sexuation Pubertaire. 

Avec de nouveaux mots inducteurs, par exemple le syntagme « identité de genre ressenti », il est licite de changer de sexe en invoquant la simple affirmation de son « ressenti ».

Dans cette perspective, il devient légitime pour un enfant, au même titre que l’adulte, de pouvoir choisir son identité de genre qu’aucune instance ne saurait lui imposer, ni le droit, ni la médecine, ni les parents, ni la société. Les seuls ressentis suffiraient à se déterminer pour telle ou telle identité.

Alors que certains estiment que la « libération de la parole » aurait favorisé l'augmentation considérable du nombre de jeunes qui soutiennent ne pas appartenir au sexe "assigné" à la naissance, d'autres, au contraire, interrogent la manière dont les adultes - notamment des professionnels – accueillent et interprètent la parole de l'enfant. Sur les réseaux sociaux, les jeunes trouvent des « solutions » à leur malaise et le mode d’emploi pour imposer ces solutions à leur entourage.

La conjonction et articulation « sujet de droit(s) » et sujet de désir(s) » dans ce nouveau statut de l’enfant contemporain a des conséquences que nous voudrions explorer afin de déterminer si de nouvelles idéologies (médicales, éducatives, sociales, culturelles, etc.) ne seraient pas en train de façonner un enfant à l’image de ce nouveau projet de société ?

Avons-nous affaire à une chimère fruit de la culture démocratique, de la médicalisation de la crise pubertaire et de l’hyper-connexion numérique installée dès le plus jeune âge ?

Ce colloque traitera de ces mutations anthropologiques dont « l’enfant-transgenre » est un des symptômes.

Congrès international  28 et 29 juin 2024

L’enfant au

centre des mutations anthropologiques

L’enfant peut-il encore grandir ?

Nous aurons des invités chercheurs et/ou médecins français et internationaux, tels que Didier Sicard, Professeur émérite de médecine interne à l’université Paris Cité, Caroline Eliacheff, Co-directrice de l’OPS - pédopsychiatre et psychanalyste, Céline Masson, Co-directrice de l’OPS - Professeur des universités en psychologie, UPJV, Roberto D’Angelo, psychiatre, psychanalyste, président de SEGM, Zhenya Abbruzzese, Research methodologist, économiste de la santé et cofondatrice de la Society for Evidence-Based Gender Medicine (SEGM), Andreas Bikfalvi, professeur de biologie cellulaire, Université de Bordeaux, Anne-Laure Boch, Neurochirurgien, praticien hospitalier, Jean-François Braunstein, professeur émérite de philosophie à l’Université Panthéon-Sorbonne, Silvia Carrasco, Maître de conférences en anthropologie à l’Université Autonome de Barcelone, Dominique Crestinu, endocrino-gynécologue, psychosomaticienne, Thierry Delcourt, psychiatre, pédopsychiatre, psychanalyste, Chantal Delsol, Philosophe, académicienne, José Manuel Errasti Pérez, maître de conférences en psychologie, Université d’Oviedo, Christian Flavigny, pédopsychiatre, psychanalyste, Karinne Gueniche, psychologue clinicienne, psychanalyste, Maitre de Conférences- HDR  en psychologie clinique à l’Université Paris Cité, Claude Habib, essayiste, Professeure de littérature honoraire à l’Université de la Sorbonne Nouvelle, Nathalie Heinich, sociologue, Directrice de recherches émérite CNRS, Riittakerttu Kaltiala, Professeur de pédopsychiatrie, médecin chef du département de psychiatrie de l’adolescence, Université de Tampere et Centre Hospitalier Universitaire de Tampere, Beryl Koener, pédopsychiatre, Jean-Pierre Lebrun, Psychiatre, psychanalyste, essayiste, vice président de l’Association Lacanienne Internationale, André Leonhardt, Collaborateur scientifique, psychologue, Cliniques du Tyrol, service de psychiatrie, psychothérapie et psychosomatique pour enfants et adolescents, Stephen B. Levine, MD Clinical, Université Case Western Reserve, School of Medicine Psychiatrist, Lisa Littman, Médecin-chercheur, The Institute for Comprehensive Gender Dysphoria Research, Pascal Mallet, Professeur de psychologie du développement à l’Université Paris Nanterre, Isabelle De Mecquenem, Professeur agrégé de philosophie, Michel Messu, Professeur honoraire de sociologie, Université de Nantes, Leonardo Orlando, Docteur en science politique, Marino Pérez Álvarez, Professeur de psychologie, Universidad de Oviedo, Jean-Louis Renchon, Professeur émérite de droit de la famille à l’université de Louvain et à l’université Saint-Louis de Bruxelles, Jacques Robert, Professeur émérite de cancérologie à l’université de Bordeaux et praticien hospitalier honoraire à l’Institut Bergonié, Sven Román, psychiatre pour les enfants et les adolescents, Jilles Smids, philosophe et éthicien, guest researcher at Erasmus Medical Center, Rotterdam, and lecturer at University of Groningen, Jean-François Solal, pédopsychiatre et psychanalyste, Kathleen Stock, philosophe et féministe, Jean Szlamowicz, professeur des universités à l’Université de Bourgogne, linguiste et traducteur, Pierre-Henri Tavoillot, Maître de conférences en philosophie à la faculté des lettres de Sorbonne Université, président du Collège de philosophie, Pierre Valentin, essayiste et doctorant en science politique, Samuel Veissière, Professeur associé, département de psychologie (section psychodynamique), Université du Québec à Montréal (UQAM), Jean-Pierre Winter, psychanalyste et essayisten, Ken Zucker, Psychologue clinicien pour les enfants, Professeur (Status Only), Department of Psychiatry, Université de Toronto, David Bell, psychiatre, ancien gouverneur du Tavistock & Portman NHS Foundation Trust, ancien président de la British Psychoanalytic Society

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