Tribune initiée par des membres de l'Observatoire.
Les accusations infondées en « transphobie » rendent inaudibles les critiques envers l’idéologie transactiviste, gelant ainsi tout débat public.
Qu'il y ait de la haine, voire des discriminations, à l'égard des personnes transgenres est une réalité, et elle doit être combattue. Cette haine n'a pas sa place dans une société qui a choisi d'adhérer à des valeurs universalistes et de respect de la personne. Pour autant, ces valeurs autorisent la critique quand celle-ci n'attaque pas les personnes, mais se donne la possibilité d'émettre une opinion, un avis, une mise en garde à propos de concepts, d'idées et, dans le cas qui nous préoccupe, de pratiques.
Alors, est-il raisonnable, acceptable, d'accuser de transphobie quiconque émet une critique des discours transaffirmatifs qui s'érigent aujourd'hui en dogmes et vérités absolus ? Par exemple, en refusant le postulat que le sexe serait « assigné » à la naissance ? Est-il acceptable de désigner à la vindicte comme l'ennemi à abattre quiconque affirme qu'il y a deux sexes ? Est-il encore acceptable de proclamer qu'il faut accompagner les « mineurs trans » sans interroger leur malaise ? Ces refus de dialogue sur des sujets aussi graves que la médicalisation d'enfants identifiés trans très rapidement ne méritent-ils pas débat ? Une dangereuse intolérance à la critique se fait actuellement jour dans notre pays sur des sujets qui concernent l'ensemble de la société.
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