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  • Photo du rédacteurLa petite Sirène

Puberty suppression of children with gender dysphoria: Urgent call for research



Par Mikael Landén, Department of Psychiatry and Neurochemistry, Institute of Neuroscience and Physiology, University of Gothenburg, Gothenburg, Sweden


trad. fr. deepl


La puberté constitue une étape charnière du développement humain. Marquer la transition de l’enfance à l’adolescence et au-delà implique une interaction complexe de changements biologiques, psychologiques et sociaux. La puberté peut être stoppée à l'aide d'agonistes de l'hormone de libération des gonadotrophines (GnRHa), communément appelés « bloqueurs de la puberté ». Leurs taux de prescription ont connu une augmentation notable en réponse à l’incidence croissante de la dysphorie de genre chez les adolescents, principalement des filles, dans de nombreux pays occidentaux. La suppression de la puberté chez ces enfants a trois raisons : premièrement, donner à l’enfant le temps de réfléchir à son identité de genre. Deuxièmement, atténuer la dysphorie de genre et prévenir l’aggravation supposée se produire pendant la puberté. Et troisièmement, prévenir les changements corporels irréversibles qui pourraient compliquer une transition ultérieure vers le sexe opposé. Les inconvénients de l'utilisation de GnRHa ont été jugés minimes car les effets sont réversibles, la puberté reprenant après l'arrêt du médicament.

Cependant, ces principes ont récemment fait l’objet d’un examen minutieux. Premièrement, une étude a révélé que 98 % des 720 enfants ayant commencé un traitement par la GnRH ont progressé vers l’hormonothérapie sexuelle croisée à l’âge adulte. 1 Cette découverte remet en question l’idée selon laquelle le traitement par GnRHa donne du temps à l’introspection et suggère plutôt qu’il constitue une première étape dans la transition vers le sexe opposé. Deuxièmement, une de nos revues systématiques, publiée dans cette revue, a conclu que les preuves soutenant l’utilisation de la GnRHa pour atténuer la dysphorie de genre et améliorer le fonctionnement psychosocial sont insuffisantes. 2 Du côté des risques, le traitement par agonistes de la GnRH a un impact sur la santé des os en retardant l'augmentation naturelle de la densité minérale osseuse qui se produit généralement pendant la puberté. Ces conclusions font écho à celles d'examens indépendants menés par le National Institute for Health and Care Excellence (NICE) en Angleterre.



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