top of page

Colloque  28 et 29 juin 2024

L’enfant au centre des mutations anthropologiques

L’enfant peut-il encore grandir ?

Le 28 et 29 juin, l’Observatoire organise un colloque sur le thème :

« L’enfant au centre des mutations anthropologiques 

L'enfant peut-il encore grandir ? ». 

Ce colloque se tiendra sous le haut parrainage de la sénatrice Madame Jacqueline EUSTACHE-BRINIO, salle Médicis au Palais du Luxembourg à Paris.

Étant donné que le nombre de places est limité, la priorité sera accordée aux membres de l'Observatoire. L'entrée sera gratuite.

Inscription au colloque

28 et 29 juin 2024

Étant donné que le nombre de places est limité, la priorité sera accordée aux membres de l'Observatoire. L'entrée sera gratuite.

*informations obligatoires

Merci de votre inscription !

LE Programme du colloque

Programme en français

Organisé par l’Observatoire la Petite Sirène (OPS) en partenariat avec la Society for Evidence-Based Gender Medicine (SEGM)

Program

in English

Organized by the Observatoire la Petite Sirène (OPS) with the partnership of the Society for Evidence-Based Gender Medicine (SEGM)

Palais du Luxembourg 

Les 28 et 29 juin 2024 à Paris

« L’enfant au centre des mutations anthropologiques
l'enfant peut-il encore grandir ? »

La primauté donnée à l’individu s’est accomplie au profit des droits et libertés des personnes mais au détriment de l’autorité des institutions qui en étaient les garants.

Toutefois un effet pervers de la dynamique démocratique peut s’observer à travers le statut de l’enfant qui devient une « personne » à part entière, sujet de nouveaux droits, acteur de la société au même titre qu’un adulte. Dans ce contexte, comment l’enfant dont la parole est sacralisée, peut-il encore grandir ?

La consécration de l’enfant comme sujet de droit(s), serait la dernière étape de la « révolution des droits de l’homme » (Gauchet) et du processus d’individualisation et subjectivation qui culmine dans le postulat de liberté attribué à l’être humain dès sa naissance.

Ecouter les enfants est une nécessité, mais répondre positivement à leurs demandes ne risque-t-il pas de les projeter dans un monde angoissant de besoins sans limites ? Le risque alors est d’introduire prématurément l’enfant sur un marché dont profite le système consumériste de l’offre et de la demande indexé à la tyrannie des modes largement véhiculées par les réseaux sociaux.

L’essentialisation des individus est favorisée par de nouvelles directives européennes et internationales qui promeuvent la « société inclusive » fondée sur la reconnaissance des minorités sexuelles, religieuses et culturelles. Il s’agit d’un véritable modèle politique et non d’une nouvelle conception de la société civile.

Une politique des identités s’appuyant sur le principe d’autodétermination instaure un nouveau « despotisme démocratisé » (Dubreuil). L’autorité n’est plus exercée par les institutions mais entravée par des minorités militantes animées par le projet du changement radical de notre société dont l’enfant devient ainsi le paradigme.

Ce projet connaît aussi une mutation en se combinant aux avancées scientifiques de la bio-médecine, médecine elle-même réceptive à l’idéologie identitariste.

Cette médecine rend possible désormais de façonner un corps afin de le conformer à la demande de l’individu en fabriquant de nouveaux diagnostics à spectre large. « Dysphorie de genre » est un de ces diagnostics qui précipite actuellement de nombreux adolescents en détresse pubertaire (encore nommée « gender distress » par les anglo-saxons) et qualifiés d’« enfants trans ».

Avec de nouveaux mots inducteurs, par exemple le syntagme « identité de genre ressenti », il est licite de changer de sexe en invoquant la simple affirmation de son « ressenti ».

Dans cette perspective, il devient légitime pour un enfant, au même titre que l’adulte, de pouvoir choisir son identité de genre qu’aucune instance ne saurait lui imposer, ni le droit, ni la médecine, ni les parents, ni la société. Les seuls ressentis suffiraient à se déterminer pour telle ou telle identité.

Alors que certains estiment que la « libération de la parole » aurait favorisé l'augmentation considérable du nombre de jeunes qui soutiennent ne pas appartenir au sexe "assigné" à la naissance, d'autres, au contraire, interrogent la manière dont les adultes - notamment des professionnels – accueillent et interprètent la parole de l'enfant. Sur les réseaux sociaux, les jeunes trouvent des « solutions » à leur malaise et le mode d’emploi pour imposer ces solutions à leur entourage.

La conjonction et articulation « sujet de droit(s) » et sujet de désir(s) » dans ce nouveau statut de l’enfant contemporain a des conséquences que nous voudrions explorer afin de déterminer si de nouvelles idéologies (médicales, éducatives, sociales, culturelles, etc.) ne seraient pas en train de façonner un enfant à l’image de ce nouveau projet de société ?

Avons-nous affaire à une chimère fruit de la culture démocratique, de la médicalisation de la crise pubertaire et de l’hyper-connexion numérique installée dès le plus jeune âge ?

Ce colloque traitera de ces mutations anthropologiques dont « l’enfant-transgenre » est un des symptômes.

Colloque  28 et 29 juin 2024

L’enfant au

centre des mutations anthropologiques

L’enfant peut-il encore grandir ?

Nous aurons des invités chercheurs et/ou médecins français et internationaux, tels que Didier Sicard, Professeur émérite de médecine interne à l’université Paris Cité, Caroline Eliacheff, Co-directrice de l’OPS - pédopsychiatre et psychanalyste, Céline Masson, Co-directrice de l’OPS - Professeur des universités en psychologie, UPJV, Roberto D’Angelo, psychiatre, psychanalyste, président de SEGM, Zhenya Abbruzzese, Research methodologist, économiste de la santé et cofondatrice de la Society for Evidence-Based Gender Medicine (SEGM), David Bell, professeur de biologie cellulaire, Université de Bordeaux, Anne-Laure Boch, Neurochirurgien, praticien hospitalier, Jean-François Braunstein, professeur émérite de philosophie à l’Université Panthéon-Sorbonne, Silvia Carrasco, Maître de conférences en anthropologie à l’Université Autonome de Barcelone, Dominique Crestinu, endocrino-gynécologue, psychosomaticienne, Thierry Delcourt, psychiatre, pédopsychiatre, psychanalyste, Chantal Delsol, Philosophe, académicienne, José Manuel Errasti Pérez, maître de conférences en psychologie, Université d’Oviedo, Christian Flavigny, pédopsychiatre, psychanalyste, Karinne Gueniche, psychologue clinicienne, psychanalyste, Maitre de Conférences- HDR  en psychologie clinique à l’Université Paris Cité, Claude Habib, essayiste, Professeure de littérature honoraire à l’Université de la Sorbonne Nouvelle, Nathalie Heinich, sociologue, Directrice de recherches émérite CNRS, Riittakerttu Kaltiala, Professeur de pédopsychiatrie, médecin chef du département de psychiatrie de l’adolescence, Université de Tampere et Centre Hospitalier Universitaire de Tampere, Beryl Koener, pédopsychiatre, Alexander Korte, psychiatre, pédopsychiatre, médecin-chef de la polyclinique de psychiatrie, de psychosomatique et de psychothérapie pour enfants et adolescents de l’hôpital universitaire de Munich, Thierry Lamote, psychanalyste, Maître de Conférences et HDR à l’Université Paris Cité, Jean-Pierre Lebrun, Psychiatre, psychanalyste, essayiste, vice président de l’Association Lacanienne Internationale, André Leonhardt, Collaborateur scientifique, psychologue, Cliniques du Tyrol, service de psychiatrie, psychothérapie et psychosomatique pour enfants et adolescents, Stephen B. Levine, MD Clinical, Université Case Western Reserve, School of Medicine Psychiatrist, Lisa Littman, Médecin-chercheur, The Institute for Comprehensive Gender Dysphoria Research, Pascal Mallet, Professeur de psychologie du développement à l’Université Paris Nanterre, Isabelle De Mecquenem, Professeur agrégé de philosophie, Michel Messu, Professeur honoraire de sociologie, Université de Nantes, Leonardo Orlando, Docteur en science politique, Marino Pérez Álvarez, Professeur de psychologie, Universidad de Oviedo, Gérard Rabinovitch, philosophe et sociologue, Jean-Louis Renchon, Professeur émérite de droit de la famille à l’université de Louvain et à l’université Saint-Louis de Bruxelles, Jacques Robert, Professeur émérite de cancérologie à l’université de Bordeaux et praticien hospitalier honoraire à l’Institut Bergonié, Sven Román, psychiatre pour les enfants et les adolescents, Xavier-Laurent Salvador, Agrégé de lettres modernes et maître de conférences HDR en langue et littérature médiévales, Jilles Smids, philosophe et éthicien, guest researcher at Erasmus Medical Center, Rotterdam, and lecturer at University of Groningen, Jean-François Solal, pédopsychiatre et psychanalyste, Kathleen Stock, philosophe et féministe, Jean Szlamowicz, professeur des universités à l’Université de Bourgogne, linguiste et traducteur, Pierre-Henri Tavoillot, Maître de conférences en philosophie à la faculté des lettres de Sorbonne Université, président du Collège de philosophie, Pierre Valentin, essayiste et doctorant en science politique, Samuel Veissière, Professeur associé, département de psychologie (section psychodynamique), Université du Québec à Montréal (UQAM), Jean-Pierre Winter, psychanalyste et essayisten, Ken Zucker, Psychologue clinicien pour les enfants, Professeur (Status Only), Department of Psychiatry, Université de Toronto.

bottom of page