Par Marcus Evans
Publié le 13 mai dans Journal of Child psychotherapy
Résumé
Cet article explore le travail clinique concernant un groupe d'hommes natals s'interrogeant sur leur genre et qui ont connu des difficultés physiques dans leur enfance. L'auteur soutient que ces individus développent une identité transgenre (trans) comme mécanisme de défense contre les défis psychologiques associés au développement, en particulier les luttes pour former un esprit et une identité distincts. Les angoisses liées à la santé physique peuvent avoir contribué à la formation d’un attachement anxieux envers leur principal soignant, perçu comme intrusif et exigeant. De plus, ces individus ont du mal à s'identifier à leur père, le considérant souvent comme distant, absent ou peu favorable à leur relation avec la mère ou un autre responsable principal, empêchant ainsi la séparation d'avec la figure d'attachement principale. Ces premières expériences peuvent conduire à des difficultés à reconnaître et à s'approprier leur sexualité et leur agressivité en évolution, ainsi qu'à supporter la culpabilité nécessaire associée à la séparation du principal dispensateur de soins. Par conséquent, l’individu peut rêver d’abandonner son identification à une version idéalisée de lui-même et de la remplacer par une version libérée, capable de vivre de manière autonome. À travers un cas composite, l’article illustre comment ces conflits se manifestent dans le cadre thérapeutique à travers les dynamiques de transfert. Les thèmes explorés incluent la dysphorie de genre, la confusion, l'adolescence et la transition.
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