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Lettre aux députés : "ON NE COUPE PAS LES SEINS DE JEUNES FEMMES SUR DES RESSENTIS !"

  • Photo du rédacteur: La Petite Sirène
    La Petite Sirène
  • 22 mai
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 10 juin


Mesdames et Messieurs les députés


Nous vous adressons la tribune « On ne coupe pas les seins de jeunes femmes sur des ressentis » parue dans le journal Marianne (et parmi les 5 tribunes les plus lues à sa sortie)  devenue une pétition qui a recueilli 6600 signatures à ce jour. Notre alerte concerne les adolescentes et très jeunes femmes qui souhaitent changer de sexe (malaise nommé « dysphorie de genre ») mais qui en réalité concerne des jeunes mal dans leur corps en proie à ce que nous avons nommé angoisses de sexuation pubertaire (ASP).

 

Notre alerte vise à interdire la pratique de l’ablation chirurgicale des seins (nommée double mastectomie) en cas de « dysphorie de genre » au motif d’améliorer le bien-être de mineures voire de jeunes majeures.

 

Un collectif français de « lesbiennes, gays et bisexuels pour les droits liés au sexe » - LGB Alliance France - qui a contacté et rencontré des parlementaires, s’inquiète également de ce qu’il considère désormais comme de nouvelles thérapies de conversion par le supposé changement de sexe notamment chez les mineurs. 


Que cela signifie-t-il ?


Des jeunes filles, lesbiennes, se sentant masculines auraient la volonté de changer de sexe afin de se conformer à des stéréotypes de genre (et se dire hétérosexuelles). En miroir des garçons efféminés se croient filles, c’est ce que nous, médecins, psychologues, constatons dans notre clinique. 

 

Actuellement, un amalgame est entretenu entre orientation sexuelle et identité de genre afin de pénaliser les parents et les professionnels qui n’auraient pas une attitude « transaffirmative » vis-à-vis d’un jeune qui exprimerait un ressenti en désaccord avec son sexe de naissance en les accusant de thérapie de conversion.

Cet amalgame a parfaitement réussi notamment en France où la loi sur l’interdiction des thérapies de conversion pour les homosexuels a inclus la transidentité. Il faut maintenant affirmer clairement que l’on devrait appeler « thérapie de conversion » toute tentative de faire croire à un adolescent qu’il peut changer de sexe ; toute prescription hormonale et chirurgicale chez un mineur visant à modifier de façon irréversible ses caractéristiques corporelles.

 

Une toute dernière information dans les pays qui reviennent à la prudence pour les mineurs. Le 16 mai dernier au Chili, la députée de gauche (Parti humaniste), Pamela Jiles Moreno a diffusé ce message après le vote approuvé à une large majorité contre la médicalisation des mineurs qui se ressentiraient de l’autre sexe.

 

Merci de votre attention,

Céline Masson et Caroline Eliacheff, directrices de l'OPS


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