Illustration par Reality Girl.
Les jeunes vedettes interviewées dans le plus récent film de Jennifer Lahl, Detransition Diaries, ne pourront jamais échapper aux erreurs qu’elles ont commises à leurs débuts dans la vie ; elles sont condamnées à les porter dans leur corps et à les entendre dans leur voix pour le reste de leur vie. Mais en partageant leur histoire et en parlant du mal qui leur a été fait, les trois jeunes femmes transgenres présentées, Helena, Cat et Grace, pourraient éviter à d’autres de croire au mensonge selon lequel l’on peut changer de sexe. Et, chose peut-être surprenante, le ton du documentaire de Lahl est plein d’espoir; les personnes interrogées ne sont pas simplement présentées comme des victimes, mais comme des survivantes.
Lahl est une cinéaste et une militante expérimentée. En tant que présidente du Center for Bioethics and Culture Network, les sujets qu’elle aborde sont ceux sur lesquels la gauche libérale préfère fermer les yeux. Elle dissèque la politique contemporaine du corps et offre aux femmes molestées par les industries de la transsexualité et de la fécondité une plateforme pour parler de leur exploitation.
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